THE FALL OF AN EGO
Direction
Vera Mantero
Co-creation and interpretation
Vera Mantero, Ana Sofia Gonçalves, Margarida Mestre, Christian Rizzo, Frans Poelstra and Nuno Bizarro
Props
All staff with the help of Teresa Montalvão
Light
Cathy Olive
Sound and Set
Maria Manuel Matos
Costumes
All staff with the help of Christian Rizzo
Music
Christian Rizzo with the help of all staff
Extracts of
John Cage, Père Ubu, Gérôme Nox, women of Camaroun, Porstishead
Texts of
Paul Auster, Richard Long and adapted from Samuel Beckett
Executive production
Eira; Delphine Goater; O Rumo do Fumo
Co-production
Fundação Calouste Gulbenkian / Serviço Acarte; Forum Dança; Devir / Loulé; EIRA ( subsidiada pelo Ministério da Cultura); Rencontres Choréographiques Internationales de Seine St Denis 1996; Frankfurt Mousonturm
Support
Institut Franco – Portugais
Duration
100 minutes
My first reaction was: “What poverty of spirit!”
My second reaction was: “But do I know what wealth of spirit is?”
What is wealth of spirit?
And I began looking around for it. By an amazing coincidence, everyone I approached says practically the same: you must leave your ego behind, abandon it without pity or mercy. From Freud to Buddha, from the crazy psychedelics to the rational, delightful Kenneth White.
Here are some excerpts...
“The metaphysical experiences always promise that once the ego is dropped, the true knowledge is arrived at.
Returning to the bosom of the planetary partnership means trading the point of view of the ego for the intuitional translinguistic understanding of the maternal matrix.”
Terence Mckenna, The Archaic Revival
« C’est la peur de cette absorbtion, de cette conversation anéantissant le « je » ancien, qui explique – je crois – l’intolérance plus active (...) qui se bouche les oreilles, élève la voix et qui « détourne la conversation » pour ne pas s´exposer aux arguments d´autrui. Arguments qui peuvent nous montrer que nos jugements le plus profondéments ancrés n´étaient que des préjugés, cela pour ne pas s´exposer à voir comment la vertu de l´argument étranger ronge la carapace par notre « je » afin de se défendre dans le monde.
La tolérance est contradictoire avec la nature narcissique de l’idéal.
Il faudrait dire d´abord de la tolérance qu´elle ne peut être « Principe » que pour autant qu´elle est résultat : le résultat d´une éducation par la psychanalyse. Idéal paradoxal, elle serait, à cet égard l´effet du travail de la désidéalisation qui est celui de la psychanalyse. »
La Tolérance, divers auteurs, Editions Autrement
« Je ne vois pas chez lui (James Joyce) l´approche de ce qu´il m´arrive d´appeler le « monde blanc », entendant par « blanc » non pas frappé d´absence, mais non interprété (« car nous ne sommes pas bien chez nous dans le monde interprété »). L´approche de ce monde blanc me semble être moins le fait de la polyphonie lexicale joycienne, dernier grand concerto de la culture occidentale, que d´une musique du désert (encore William (Carlos Williams)), « pénétrante et simple » . C´est à dire que le poème, l´acte artistique, est le signe ou le résultat d´un travail accompli hors de l´art. Joyce porte la culture occidentale entière sur le dos, tandis que j´imagine un être humain qui (revoici Nietzsche), s´étant cultivé, sait danser. »
Kenneth White, La figure du dehors
It probably isn’t just that. It is also that island of the Spirit (a paradise of sensitivity and people full of wisdom). It is also a question of reinventing values, devising how to live them, work them and celebrate them. the usual trifling task of those who still live their ideals.
The process
Ca arrive dans un livre, à un tournant de phrase, vous changez le sujet du livre. Sans vous en apercevoir, vous levez les yeux vers votre fenêtre: le soir est là. Vous vous retrouvez le lendemain matin devant un autre livre. Les tableaux, les écrits ne se font pas en toute clarté. Et toujours les mots manquent pour le dire, toujours.
Marguerit Duras